A la portée de tous, comment est-il dansé ? Facile dit-on. En discothèque, on peut vous observer, tendre, langoureux, sa tête posée sur votre épaule. Certaines ou certains osent même aventurer leurs mains jusqu'au.., alors que d'autres ne peuvent se passer de leur cigarette. D'autres encore, la main dans leur poche, affirment leur indifférence. Parfois il est agréable de vivre un i intime dans la foule. Le rythme de la musique n'est que rarement respecté faute d'être trop absorbé par l'autre. En fin de compte, tous les moyens sont bons pour établir le premier contact. Alors pourquoi donc apprendre le slow? Lors du premier cours que j'ai proposé la plupart des élèves étaient sceptiques, à l'idée de se perfectionner dans cette danse. Suivre la cadence du slow n'est pas aussi facile et demande, comme toute autre danse, de l'entraînement.
Après le rythme, il faut travailler avec rigueur la tenue du corps, écouter sa musique afin d'être imprégné par l'ambiance, ce qui demande une certaine réceptivité et qui fait que l'extérieur devient inexistant Je me suis inspiré des figures de quelques danses standards (valse anglaise, slow-fox, tango et quickstep) pour développer les mouvements qui m'ont donné le goût de danser le slow d'une autre manière. Les renversés du disco-fox apportent la touche finale. Une fois les bases acquises, laissez vagabonder votre imagination, elle fera le reste.
Le slow doit refléter sensualité, disponibilité, liberté, provocation, ceci tout en douceur et avec un feeling momentané intense. L'expression corporelle peut se traduire par des attitudes( par exemple yeux fermés) ce que l'on choisit suivant la musique, le moment et la partenaire. Les initiés vous confirmeront que l'effet positif de cette nouvelle façon de danser permet une ouverture privilégiée avec son partenaire. C'est ainsi que je conçois une relation de danse meilleure, où chacun apporte à l'autre plaisir, détente et joie.
Gérard Kuster, Lausanne - ©K'DANSE SA 1998
Photo: Cynthia & Gérard
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