Interview de Juan Perez:
Qu'est-ce qui t'as motivé de choisir le mambo plutôt qu'une autre danse ?
D'abord, par le fait que le mambo n'était pas bien connu chez nous; puis, surtout, j'ai été saisi du virus lorsque j'ai vu "Dirty Dancing". Après avoir vu le film, j'ai alors suivi un stage approprié chez Gérard (K'Danse), cela en décembre de l'année dernière (1993). Pour la petite histoire, Gérard, devant s'absenter à Zurich pour le championnat suisse de disco-fox, me demanda alors de le remplacer. Cependant, après cinq heures d'enseignement, je dus constater mes lacunes dans cette spécialité, étant dans l'impossibilité d'enseigner davantage alors que les amateurs de mambo en "réclamaient" plus. A la suite de cette expérience, je décidai de développer cette danse.
- Depuis combien d'années danses-tu ?
Depuis 1986, en ce qui concerne les danses de salon. Le mambo, depuis décembre 1993.
- Qu'est-ce que le mambo t'apporte par rapport aux autres danses ?
- C'est, premièrement, ma danse préférée, étant une danse, il faut bien l'avouer, pas très courante et particulière. Deuxièmement, je considère que du point de vue artistique, le mambo reste unique et donc la - plus belle des danses, ne serait-ce que pour cette harmonie entre les deux partenaires.
- Selon ton opinion, le mambo est-il une danse facile apprendre et combien de temps faut-il pour qu'un élève parvienne à se familiariser avec cette spécialité ?
Comparée à d'autres, je dirais oui, le mambo est une danse plus ou moins facile à " assimiler ",. On peut évoluer l'apprentissage à trente heures de cours, réparties sur cinq mois à raison d'une heure environ par semaine; naturellement, en répétant les pas entre deux cours.
- Combien de temps as-tu utilisé afin de préparer la chorégraphie de "Dirty Dancing", et de quelle manière t'y es-tu pris ?
- J'ai tout d'abord étudié et travaillé tous les mouvements du danseur ainsi que ceux de la danseuse. Ensuite, je les ai enseignés à ma partenaire, mouvement après mouvement; cela m'a pris environ cinquante heures. A la suite de cela, nous avons commencé l'enchaînement du programme et, à l'aide d'une vidéo, nous nous sommes filmés afin d'être en mesure clé corriger les expressions. A notre première représentation, nous avions dépassé les cent heures de travail.
Fais-tu uniquement la chorégraphie de "Dirty Dancing" ?
- A 80 %; le reste est ma propre improvisation, inspiration.
Et tes impressions sur le film ?
- J'ai été complètement séduit par cette danse qu'est le mambo plus particulièrement, danse étant encore relativement inconnue. Si j'ai été fasciné par les performances de Patrick Swayze, j'en suis resté non moins songeur quant à ne jamais pouvoir atteindre ce niveau!
- Existe-t-il d'autres écoles, en Suisse romande, enseignant le mambo ?
- Certainement; néanmoins, la seule à enseigner véritablement version "Dirty Dancing" est K'Danse.
Patricia (partenaire de Juan) :
- Que ressens-tu pour le mambo ?
- C'est une danse qui a beaucoup d'élégance; une danse qui est très romantique et qui me fait rêver. Le mambo, je le compare un peu à une danse classique, plus particulièrement au "Lac des Cygnes". Lorsque je danse, j'ai, pour quelques instants, le sentiment d'être devenue subitement princesse arrivant clans les bras de son prince !
On n'aurait su trouver plus belle conclusion pour qualifier cette danse, laquelle, il faut bien l'avouer, fait rêver.
Scarlett Aubert, Epalinges - © K'DANSE SA 1998
La fameuse danse...
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